CAFI Sainte livrade Noyant, camp de rapatriés d'indochine
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Georges PAGE cible le CAFI


 
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Nina
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MessagePosté le: Mer Nov 24, 2010 14:04    Sujet du message: Georges PAGE cible le CAFI Répondre en citant

On leur propose un changement bien tardif. photo afp SUDOUEST bordeaux-pessac du 19/11/19


De larges chapeaux de paille coniques comme on imagine en trouver dans les rizières d'Asie. Mais ceux-ci slaloment entre les baraquements en ciment d'un ancien camp militaire, à Sainte-Livrade, Lot-et-Garonne, France. « Le camp des oubliés » coréalisé par Marie-Christine Courtès et My Linh Nguyen en 2003-2004, et projeté actuellement au Festival du film d'histoire de Pessac (1) a valeur d'arrêt sur image. Pour les derniers occupants du Cafi, Centre d'accueil des Français d'Indochine, le temps semblait s'être figé. Alors que la population avait diminué comme peau de chagrin, les tractopelles ont retourné le sablier : une première tranche de trente-quatre logements neufs est en cours d'achèvement. Dès que le premier groupe d'habitants aura déménagé, leurs vieux logements seront rasés et ainsi de suite jusqu'à la fin de ce programme de 130 maisons. Fin du ghetto.

Garde à vous !
La coupure avait été voulue dès le début : « Il y avait une clôture, des barbelés, un règlement militaire, avec couvre-feu et interdiction de sortir sans autorisation, ni de recevoir des gens de l'extérieur », raconte Matthieu Samel, né quelques années après l'arrivée de ses parents dans le camp et aujourd'hui président de l'Association pour les arts et les cultures d'Indochine.




Manifestement le lieu avait du mal de se défaire de ses habitudes après avoir hébergé des soldats, puis des réfugiés espagnols et des « requis indochinois », travailleurs plus ou moins forcés, auquel M. Samel a consacré un livre.

Pourtant il s'agissait cette fois d'une population simplement déboussolée après la dislocation de l'empire colonial français : personnes âgées, invalides et surtout des femmes avec leurs enfants ; 700 enfants pour un total de 1 200 personnes. Ils peuvent être descendants d'un magistrat français et d'une princesse, de paysans, de militaires de l'armée française.

Vie en autarcie
« Je ne me rendais pas compte. Je jouais avec les autres enfants. Je n'avais jamais connu autre chose », poursuit M. Samel. « Même pour aller à l'école, jusqu'en CM1, on ne sortait pas du camp. Tout était fait pour l'autarcie, avec un service médical, une chapelle pour les catholiques, une pagode pour les bouddhistes. »

De leur côté les résidants montent leur propre épicerie interne. S'instaure un régime de survie. Le film montre des femmes racontant comment elles travaillaient dur dans les champs alentours pour un salaire maigre… par nécessité. « Dès que vos ressources augmentaient, vous étiez expulsés », précise Matthieu. « C'est ce qui est arrivé à mon père, lorsqu'il a obtenu un emploi à l'unité de fabrication de chaussures implantée dans le camp. Avec ses revenus d'ouvrier, il a dû se trouver un logement à l'extérieur. Il revenait au camp travailler. Et l'unité a fermé quelques années après. » Pas si absurde que ça, cette intégration au coup de pied…

Une petite centaine
Avec cette logique, le camp ne pouvait que se vider. Ils ne sont plus qu'une centaine aujourd'hui. « Ceux qui restent sont très âgés. Ils ont en moyenne 80-85 ans. Leurs enfants les ont aidés à rendre leur logement vivable », poursuit Matthieu. « Déménager maintenant est un traumatisme. Même s'ils ne le disent pas publiquement, certains auraient préféré qu'on leur laisse finir leur vie comme ça. C'est un projet qui vient trop tard ou trop tôt. » Après le temps immobile, le contretemps ? Le projet très attendu d'un lieu de mémoire devrait au moins faire oublier les faux pas.

(1) « Le camp des oubliés » projeté hier en présence de Marie-Christine Courtès, sera visible à nouveau dimanche 21 novembre, à 14 heures. Renseignements : www.cinema-histoire-pessac.com et 05 56 46 25 43. Lire aussi en pages Sortir et Télévision.





Vos commentaires 5 Réagir
1
Georges PAGE0
19/11/2010, à 11h52
Très heureux du commentaire de Daniel Frèche, qui était Chrétien catholique et Scout de France à la Troupe Interfédérale Maréchal Lyautey du Camp du moulin du Lot, avec Georges PAGE comme chef de patrouille. Donc Georges PAGE a bien vécu au Camp où il avait de très nombreux amis, qu'il a toujours... Daniel Frèche devrait aussi en être un... Si l'on comprend bien, il confirme que l'affaire serait bien politique et qu'il y avait un morceau de barbelés non photographiés du côté du château d'eau : Pas de quoi en faire un ghetto. Quand aux excellents haricots verts, sachons qu'à l'époque personne n'était déclaré à la Sécurité sociale (c'est dommage) pas plus les rapatriés que les autres dont le temps de travail n'était pas différent : C'est pourquoi il ne faut pas sortir les faits de leurs contextes d'époque, pour faire croire aux gens que les rapatriés d'Indochine auraient été moins bien traités que le commun des mortels : Rappelons la gratuité "perpétuelle" du logement et de l'électricité par exemple : Qui l'a faite durer et pourquoi...hein ? Personne ne peut contester que la vertu républicaine d'Egalité est applicable à tous, sans oublier celle de Fraternité... des Scouts de France de la Troupe Interfédérale Maréchal Lyautey et de tous les ramasseurs de haricots verts du Lot et Garonne. On peut recevoir gratuitement la brochure des Scouts et des Aviateurs du Camp du Moulin du Lot de Ste Livrade en écrivant à scoutcafi@club-internet.fr avec photos du Camp sans
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FRECHE Daniel
18/11/2010, à 23h25
Je voudrais confirmer que ce documentaire est émouvant et mérite d'être vu.Merci à Marie - Christine COURTES de vouloir porter ce témoignage poignant au public .Je voudrais dire à Georges PAGE que la guerre est finie et qu'il faut penser à la réparation.Justement, le projet de réalisation du lieu de mémoire au CAFI est une grande occasion pour l'état ,les autorités locales de panser les 54 années de souffrance et d'abandon qu'ont subis ces rapatriés français oubliés de l'histoire .
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FRECHE Daniel
18/11/2010, à 23h02
Ancien enfant des rapatriés français d'Indochine ,et pratiquant du scoutisme ,j'ai bien côtoyé Georges PAGE qui ,à chaque article de la presse ,il n'arrête pas de calomnier les habitants du CAFI .Il ne supporte pas que le mot "CAFI" soit utilisé.Il faut qu'il sache que le mot "CAFI" ,Centre d'Accueil des Français d'Indochine ,est une adresse postale ,affectée par l'administration française aux résidents de ce camp depuis leur arrivée en 1956.Comme Georges PAGE n'est pas un rapatrié français d'Indochine et qui n'a jamais habité au CAFI,nous ne lui permettrons de parler au nom de ces rapatriés .Quand il dit qu'il n'y a jamais eu de barbelé autour du CAFI.C'est un mensonge,puisque le barbelé existait entre 1956 et 1968 .D'ailleurs ,il reste encore aujourd'hui un morceau de barbelé du côté du château d'eau.Quand il parle du ramassage des haricots verts,il omet que c'était l'administration du camp qui donnait l'autorisation aux paysans de venir chercher les mères et parfois les enfants mineurs dont moi- même je faisais parti de ce contingent .C'était des journées de 10h à 12h en plein soleil ou sous la pluie ,sans être déclarés.Nos mères le faisaient pour nous permettre de sortir de ce ghetto.Quand il parle de rizières ,de moustiques,je ressens de la nostalgie et de rencoeur chez lui.Quand il dit que ce documentaire est politique,il ignore peut-être que son commentaire est déjà politique.Je laisse aux lecteurs de juger eux mêmes.En tout cas pour moi ce doc
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Georges PAGE0
18/11/2010, à 08h54
Le titre d'action psychologique "Le camp des oubliés" est à la fois inadapté et insultant pour la majorité absolue des Rapatriés d'Indochine qui ont fait le nécéssaire pour se reclasser et vivre normalement en France métropolitaine, voire parfois à l'étranger. Nous possédons des photos des différentes époques, y compris du temps des aviateurs ( promotion 1942 de l'Ecole de l'Air, Défense passive, etc.) qui démontrent qu'il n'y a jamais eu de "barbelés" autour du "CAMP DU MOULIN DU LOT" (C'est son nom officiel) de Ste Livrade-sur-Lot, sauf autour de l'usine de chaussures où il y avait eu des vols... ( pas d'aviateurs...). Quand aux très fameux haricots verts, il va de soi que les habitants de Ste Livrade qui en vivaient, n'avaient pas attendu l'arrivée des Français rapatriés d'Indochine pour les cultiver, se baisser pour les ramasser, les équeuter et les manger. Certains regrettent les rizières et leurs moustiques et nous les comprenons, vu qu'il n'y a pas autant de moustiques dans les champs de haricots verts et qu'on n'y a pas les pieds dans l'eau sauf quand il pleut... moins qu'en Indochine pendant la mousson. Ce très fameux film "Le camp des oubliés" à précisément OUBLIE les Scouts de France rapatriés d'Indochine, qui avaient leur local dans le bâtiment de la chapelle... Et la liste serait longue de tous les oubliés, chrétiens et non communistes en règle générale... Politique ! Alors un film politique de gauche ? Les spectateurs jugeront.
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JPaul Allard
17/11/2010, à 14h11
En 1956 le camp était encore un camp militaire actif, avec ses restrictions et règlements. Les barbelés n'étaient pas pour controler les Indochinois mais les militaires pour la vertue des dames de Ste livrade une ville de garnison. La pagode quoique ouverte par les bouddhistes est en fait taoiste vietnamien, le culte des 4 palais ou les 4 saintes mères, avec des cérémonies de possessions par des esprits. Quelques choses interdit chez les bouddhistes


Dernière édition par Nina le Jeu Déc 16, 2010 15:10; édité 1 fois
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Nina
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Messages: 506
Localisation: 94

MessagePosté le: Mer Nov 24, 2010 14:08    Sujet du message: réponse à Georges PAGE Répondre en citant

Bonjour,

Definition de wikipedia.org
Sur les réseaux informatiques, notamment Internet et Usenet, on utilise le terme troll pour désigner une personne, ou un groupe de personnes, participant à un espace de discussion
(de type forum ou commentaires ), qui cherche à détourner malicieusement le sujet d'une discussion pour générer des conflits en incitant à la polémique et en provoquant les autres participants.
Par métonymie, on parle de troll pour un message dont le caractère est susceptible de générer des polémiques ou étant excessivement provocateur, sans chercher à être constructif.
Le terme troll provient de l'expression trolling (ou trawling), mot anglais désignant une méthode de pêche à la ligne ; les remarques polémiques constituant un troll étant considérées,
métaphoriquement, comme des appâts destinés aux contributeurs qu'on veut hameçonner. Les personnes se rendant coupables de trolling ont été appelées, progressivement, des trolls,
en allusion aux monstres laids et déplaisants de la mythologie nordique.De fait, un administrateur solé n'aura jamais le dessus face à un troll déterminé, car ce dernier est ainsi configuré qu'il est plus souvent sur le forum que l'administrateur lui-même.
D'ailleurs,un très grand nombre d'administrateur de forum isolés, après plusieurs passages de TROLLS MECHANTS, passent carrément en listes modérées a priori, montent des coopératives
d'achats solidaires de VALIUM ou militent à la NRA. On constate malheureusement que plus un webmestre est expérimenté, moins il sera favorable à la présence de forum sur son liste ou de mailing lists ouvertes.
P.S : sur presque tous les articles de presse depuis 2008 ( 21), le CAFI est la la cible du TROLL avec ses commentaires diffamants pour vendre des bouquins relatant un pan de l'histoire de la poudrerie et une dizaine de ligne sur les scouts rapatriés.

L'étude du projet pour le lieu de mémoire n'est pas terminée. Les consultations continuent, les associations du cafi n'ont été reçues que le 8 novembre 2011 pour la première fois ....la concertation est ouverte pour tous,( MJC, CIMADE,ECOLES, USINE de chaussure, institutrices, les voisins, les livradais , les espagnols, les italiens, les harkis et autres .... ) mais avec le Cabinet ARCUS , ils sont habilités pour cela ...

Nina administrateur du site RAPATRIES VIETNAM
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